Série indochinoise - Hommage à Marguerite Duras

 

Éditions Le Cherche Midi, 2017

 

25 €

 

Format : 175 x 240 mm

Nombre de pages : 72

Poids : 470 grammes


À chaque retour de reportage, en rentrant des territoires de guerre qu’elle photographiait en noir et blanc, Christine Spengler réalisait des photomontages aux couleurs flamboyantes pour exorciser sa douleur et célébrer la vie, l’amour et la sensualité.
En 1988, à la mort de sa mère, l’artiste surréaliste Huguette Spengler, elle entame une autre vie, « la vie en blanc ». Connaissant sa fascination pour Marguerite Duras, qu’il lui avait présentée, son ami le prince Costa Comnène lui remet alors une photographie de l’écrivaine enfant, à l’âge de son amour pour L’Amant. De ce portrait iconique, la photographe réalise une série de douze photomontages, déclinaisons chromatiques drapées de soie, incrustées de fleurs exotiques, de perles et de nacre qui évoquent l’univers durassien des années indochinoises. Elle offrira le premier à Marguerite Duras, qui le conservera jusqu’à sa mort dans son appartement de la rue Saint-Benoît.

Cette Série indochinoise associe les douze photomontages de Christine Spengler à autant d’extraits puisés dans l’œuvre de Marguerite Duras. La rencontre inattendue de ces textes et de ces portraits enluminés met en évidence les correspondances entre les trajectoires de l’une et de l’autre, dont le destin commun fut marqué par la mort tragique d’un jeune frère. Ainsi entrent en résonance deux imaginaires artistiques et se recrée le mystère de l’alchimie durassienne.